La marche empathique : marcher pour mieux se parler
La marche empathique : l’écoute en mouvement qui révèle la vraie connexion
On marche pour réfléchir, on se retrouve pour avancer. Mais si marcher pouvait surtout nous permettre de nous écouter ? C’est le pari de la marche empathique, une pratique douce née de la Théorie U d’Otto Scharmer (MIT), alliant mouvement, parole et écoute profonde.
Comment ça fonctionne ?
Deux personnes marchent côte à côte dans un lieu inspirant.
Chacun dispose d’un temps de parole, sans interruption ni jugement. Puis on inverse les rôles.
On termine par un cercle de partage animé, pour poser les ressentis, éclairer ce qui a émergé, et ancrer la connexion collective.
Pourquoi cette simplicité est puissante
La marche libère le corps, détend le mental, stimule l’attention. Accueillir la parole de l’autre sans intervenir crée un espace rare : un moment où l’on se sent réellement entendu, où l’on s'allège. “Je ne m’étais pas senti aussi léger depuis longtemps” témoigne un participant Marche Empathique.
Un pont entre soi et les autres
Selon Otto Scharmer, l’écoute empathique favorise l’accès à notre “flow”, cet état optimal où présence, clarté et créativité convergent Diffusion Focusing. En mouvement, l’écoute devient organique, profonde—et les automatismes relégués au second plan.
Une pratique pour le collectif
Que ce soit en binôme ou en groupe restreint, cette marche redonne souffle à la cohésion. Elle invite à ralentir, à réapprendre à se poser, et à recréer du lien humain — autrement